La plupart des vertébrés ont une cage thoracique flexible qui permet aux poumons de se dilater et de se contracter pendant la respiration. Ce n’est pas le cas des tortues, qui ont depuis longtemps troqué les côtes flexibles contre une carapace solide et protectrice. Différentes espèces de tortues ont développé différentes façons d’aspirer l’air dans leurs poumons. Les tortues ont développé des moyens indirects d’obtenir de l’oxygène pendant les périodes où elles sont isolées de l’air, comme lorsqu’elles hibernent ou restent sous l’eau.
Chez les tortues, les poumons sont sous la poitrine et au-dessus des autres organes. La surface supérieure du poumon est attachée aux viscères et la partie inférieure est tapissée par la peau des viscères (cœur, foie, estomac et intestin grêle) et le tissu conjonctif appelé diaphragme. Les viscères eux-mêmes sont enfermés dans une membrane attachée au diaphragmaticus. Les groupes musculaires modifient rythmiquement le volume de l’abdomen. Un ensemble de muscles déplacent les viscères vers le haut et expulsent l’air des poumons. D’autres muscles se contractent alors, éloignant les viscères des poumons, permettant aux poumons de se dilater et d’aspirer de l’air.
Lorsque les tortues marchent, les mouvements de leurs membres antérieurs augmentent l’aspiration et la compression des poumons, ce qui gonfle les poumons. Une tortue peut modifier le volume de ses poumons en tirant ses membres vers l’intérieur et en les étendant à nouveau vers l’extérieur : les tortues qui flottent souvent sur l’eau bougent leurs pattes vers l’intérieur et vers l’extérieur pour les aider à respirer. Une tortue retirée de sa carapace n’a pas de place pour l’air dans ses poumons. À ce moment et à d’autres moments, les tortues utilisent différentes stratégies pour obtenir de l’oxygène.
Une aide à la respiration est le système de tiges osseuses et cartilagineuses à la base de la langue. Élever et abaisser l’appareil hyoïde fait monter et traîner la gorge de la tortue dans les airs. (En plus d’améliorer la ventilation, ce mouvement d’air permet à une tortue de mieux utiliser son odorat.) Chez les excellentes tortues molles aquatiques, la gorge est tapissée d’une peau en forme de doigt appelée villosités, riche en sang. Les villosités fonctionnent comme des branchies, éliminant le dioxyde de carbone et absorbant l’oxygène de l’eau. traiter l’eau riche en oxygène; La carapace molle utilise son appareil hyoïde dans un processus appelé respiration buccopharyngée pour remplir et vider à plusieurs reprises sa gorge. Lorsqu’elle est sous l’eau, la coque souple pompe l’eau, généralement seize fois par minute. Les tortues qui hibernent sous l’eau échangent des gaz par la gorge, faisant circuler l’eau dans leur gorge plusieurs fois par minute. De nombreuses tortues pratiquent cette méthode de respiration et certaines tortues absorbent de l’oxygène par le cloaque.
De nombreux détails sur la façon dont les tortues respirent sont inconnus. Ce qui est clair, cependant, c’est que différentes espèces de tortues ont évolué de différentes manières pour répondre à leurs besoins en oxygène. à travers l’évolution; Ils sont devenus très bons pour obtenir ce gaz essentiel. Comme le note Ronald Orenstein dans Turtles, Tortoises, and Terrapins: Survivors in Armor; Les tortues semblent être capables de respirer avec un minimum d’effort, quel que soit leur état.